samedi 14 mai 2011

Jour 4 le 14 mai


















Lever à 6h22, ce n'est pas grâce aux voisins du dessus qui ont passé leur nuit à arpenter le plancher de leur chambre en faisant un barouf d'enfer. Je rattrape petit à petit le décalage américain. Petit déjeuner offert par le vagabond inn en terrasse au même endroit où nous avons dîné hier de façon frugale, le petit déjeuner l'est autant. Départ à 8h00 pétantes pour une grosse journée, il nous faut visiter Séquoia National Park avant la fin de la journée et l'entrée est encore très éloignée de l'endroit où nous sommes. Nous réempruntons la 178 d'hier (celle qui traverse la Vallée de la Mort) en direction de Bakersfield, là où commencent les immenses plantation d'orangers de californie, excellent et je ne vous parle même pas des odeurs...humm. La route est formidable, elle est sinueuse à souhait elle est faite pour les motards, je la classe bien avant la route 66 en indice de satisfaction du biker. Nous aurons en tout effectué plus de 350 miles sur cette route mythique (elle l'est pour moi dorénavant). Elle borde sur une bonne distance la descente du Rio Bravo qui est une rivière très sauvage et violente, la route qui la longe l'est beaucoup moins et offre des points de vue spectaculaires, un vrai bonheur. Arrivés à Bakersfield, pas de chance pour moi et mon timing, nous tombons plie-poile et par le plus grand des hasards sur la concession HD locale, et à la demande générale, à laquelle je dois me plier et tant pis pour le respect du timing et le petit détour que je voulais faire pour me rendre dans la petite ville californienne de Delano (quand même) nous faisons un stop-achat qui me permet quand même de m'acheter une combi de pluie orange fluo façon DDE, en mieux à 150$ le bout, ce qui est quand même moins cher de moitié par rapport à la France pour quelque chose qui me maintiendra au sec assurément. Les autres profitent de la pause HD pour traîner un maximum dans la boutique et finiront par s'acheter un petit quelque chose (Pat une polaire en solde, Monique un gilet, Thierry un T-shirt) tout le monde ressort satisfait de ses achats et nous lions connaissance avec un HOG local qui nous remercie de visiter son beau pays en nous offrant un pin's de la concession à chacun. Nous repartons plein nord par le 65, qui traverse sur une distance de 65 miles les vergers d'orangers les odeurs sont sublimes., arrivée à proximité de Fresno où nous devons loger ce soir, nous bifurquons plein Est pour un détour de plus de 120 miles qui nous mènera tout droit dans Séquoia à la rencontre du Général Shermann, le plus grand et vieux être vivant sur le planète, il s'agit bien entendu d'un Séquoia géant qui pèse près de 1400 tonnes, mesure plus de 90 mètres de haut, sa circonférence plus de 30 mètres, son diamètre 10 mètres, il cumule les superlatifs, total respect. En plus, on se tape une montée infernale de près d'un kilomètre pour le voir tout ça en grande partie dans la neige (moi avec mes espèces de basquettes en toile pourries au pied) pour apprendre en haut qu'on l'a loupé de peu tout en bas près du parking où les motos sont garées. Ça valait quand même l'effort et avec tout ce qu'on se met dans le cornet, on peut bien faire un peu d'effort physique, ça ne fait pas de mal. La route 180 qui traverse le park est sublime également, je la met dans ma liste des routes à motards recommandable. Retour directions de l'hôtel vers 19h30, accueil plus que froid (c'est la première fois que ça m'arrive) par un jeune connot qui prétend que mes chambres ne sont pas réservées, et puis quoi encore, je suis resté courtois tout en imposant mon point de vue, celui du mec qui fera tout ce qu'il faut après une grosse journée de bécane épuisante pour le quatuor pour coucher dans l'endroit, et tout ça en ricain les copains, tenez vous bien. On finit par avoir nos 2 chambres et le mec continuera d'être très con, tant pis pour lui, départ immédiat après possession des chambres pour un steak house car Monique a besoin de sang frais, vu qu'elle n'a pas participé à la gabegie de midi (je me suis enfilé un pizza viande monstrueuse en me faisant un peu aider par mon pote Thierry quand même qui venait de terminer ses spaghettis boulettes sans aide extérieure), tout finit donc bien, retour à l'hôtel, le con de l'accueil est parti se coucher et nous en faisons autant, je suis encore le dernier à veiller pour vous fournir les derniers rebondissements mais rassurez vous dans 5mn je rejoins ma blonde qui ronfle déjà, décidément...
A plus, bonne lecture.

1 commentaire:

  1. J'aimerais tellemin voir de mes propres yeux ce Général SHERMANN !!
    Merci pour la rencontre virtuelle,
    Becs K

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