dimanche 31 mai 2009

21 Mai 2009 : la journée oubliée

















21 Mai 2009 : Chicago Il – Milwaukee WI
La vache, ça fait tout drôle de décoller de notre hôtel en voiture, ça fait un bail qu'il ne m'est pas arrivé d'en conduire une, bien sûr puisque la dernière fois c'était le 30 Avril matin la merco pour nous rendre à Roissy et depuis nous avons tracé presque 9000 bornes en 2 roues.
Bref, on s'extirpe de la grande ville et on retrouve facilement notre chemin, la 43 qui nous fait monter plein Nord en direction de Milwaukee.
On prend tout notre temps et on commence d'abord par une visite d'une concession à Kenosha, chez Uke's, à une trentaine de miles au Nord de Chicago, un véritable musée de la Harley il y a de tout dans cette concession, ça commence à l'extérieur par une énorme tour dans laquelle sont exposée des motos, un peu comme chez Smart, avec leurs espèces de distributeurs de voitures.
A l'intérieur, une mezzanine comprenant des cadres des artistes américains que j'adore et qui peignent sur le thème de la vieille motocyclette, des choses absolument sublimes, des vitrines remplies de petites motos jouet des toutes époques, une collection de motos anciennes impressionnante, c'est vraiment un très bel endroit à voir, je ne vois rien du magasin et je me contente de mitrailler cette collection avec l'appareil photo de Pat.
Il y a une quantité impressionnante d'objets soit personnels, soit des reproductions à vendre des 3 ou 4 peintres américains connus qui dessinent des scènes de la vie biker à des tarifs impudiques (des tableaux sont à vendre plus de 5000$ pièces), des tableaux que nous avons retrouvés pour certains au musée Harley hier. Toute sa collection est disposée dans des vitrines disséminées un peu partout autour de ses motos de collection qui vont du servi-car de police à la vieille UL attelée, le clou de sa collection étant une Harley Davidson entièrement fabriquée en chocolat qui a été confectionnée à l'occasion d'une fête du chocolat quelconque du pattelin et conservée depuis lors, un peu craquelée mais en bon état.
Dans les vitrines, on trouve de tout : des vieux jouets bien entendu, des vieilles ceintures lombaires en cuir, des médailles de l'époque de l'AMA, des vielles épinglettes, des équipements sportifs qui ont servis à des pilotes d'époques plus ou moins lointaines, des boites d'huiles,... La liste est bien trop longue, mais cet endroit est digne d'un musée de la moto ancienne à lui tout seul.
Pat est obligée de venir me dire qu'elle a trouvé des soldes intéressantes tant je suis pris par l'exposition que j'en ai carrément oublié le côté mercantile de la concesse, et je finis quand même par m'acheter des chemises de boulot estampillées Harley, la clâââsse.....
On poursuit notre périple en nous arrêtant à la concession de Racine où, entre autres belles choses, trônent dans un vitrine près du comptoir, les 2 reproductons de Franklin Mint du Captain America et Billy's Bike au prix de 135$ pièce; je résiste et finis par sortir de là en regrettant (je le regretterai tout le temps) de ne pas les avoir achetées, d'autant que quand je reviendrai en France, il me restera plus que largement les 270$ et en plus j'ai abandonné l'idée de les acheter par peur de la douane alors qu'ils nous ont foutu une paix royale au passage à l'arrivée à Roissy.
On poursuit la montée au Nord et on profite d'arriver un peu tard sur Milwaukee pour y traîner dans les concessions en se réservant la journée du lendemain pour la visite du musée et de l'usine.
On se perd littéralement dans Milwaukee en soirée en essayant de retrouver l'usine des origines transformée en head office, head quarters qui est située dans Juneau Avenue, que l'on va sillonner de long en large sans jamais la trouver, ça aussi ça sera remis au lendemain soir.
On s'est même perdus dans un cimetierre en plein Milwaukee, on ne savait pas qu'on pouvait circuler en voiture à n'importe quelle heure du jour et de la nuit dans les ruelles des cimetierres aux USA, c'est surprenant.
Au préalable, nous nous étions rendus dans le quartier du down town où sont situés tous les restaurants mexicains pour y déguster la soi disante meilleure margarita de la ville selon le guide Petit Futé de la région, en fait on s'est fait arnaquer et sur la quantité et sur la qualité tout en payant le prix fort.
De plus, nous sommes tombés dans une espèce de poullailler où il était difficile de s'entendre entre nous 3 à table tellement ça parlait fort, je devrais dire, ça hurlait tout autour de nous.
Les américaines ont le timbre de voix très haut et quand elles ont un coup dans le cornet, elles ne savent plus du tout le contrôler, ce qui donne l'effet de poules qui caquètent très fort.. un martyr pour les oreilles et une soirée à oublier.
Nous rentrons à notre hôtel, trouvé par hasard pour tester la chaîne Econo Lodge, situé dans la banlieue sud de Milwaukee où nous avons retenu 2 nuits pour 128 dollars en tout taxes comprises.

vendredi 29 mai 2009

Chicago O'Hare - la maison








27 Mai 2009 : Départ pour la France
Hé oui, enfin !, dirons certains, arrivé le grand jour du retour vers la France
Pour nous, ce n'est quand même pas de gaîté de coeur que tous les 3 nous nous réveillons à 5h30 (je suis éveillé depuis 2h20, ce qui me remet à l'heure européenne pour ce qui me concerne) en vue de notre préparation pour le grand départ. Oui, nous sommes contents de retrouver nos familles respectives, et puis yen a marre de la cohabitation mais nous espérons déjà pouvoir revenir au plus vite aux US, Pat et moi, c'est devenu une drogue.
Il n'y a que la bouffe et les grandes villes que je ne regretterai pas, bien qu'il faille quand même dire que, ayant circulé hier toute la journée dans la banlieue et aussi dans la petite périphérie de Chicago, cela n'ait pas été comme une journée de circulation dans Paris et sa banlieue, beaucoup d'espace pour rouler, une circulation rendue fluide par la façon de conduire des américain tout en douceur et dans le respect des limitations de vitesse (tout le monde roule en même temps), font que tout ça se passe sans difficulté notoire et que cela devient presque même agréable, en tout cas pas vraiment une corvée si on se contente d'emprunter les highways sans aller se perdre sur les autoroutes (Interstates) qui sillonnent la ville et qui sont souvent saturées presqu'à toute heure.
Donc nous sommes prêts, grâce à Patricia, dès potron minet, comme dirait l'autre, ce qui fait que, comme je suis un road captain hors pair, nous ne nous sommes pas égarés comme je le craignais du fait du manque de GPS et que nous arrivons chez Alamo-National pour rendre l'auto à 7h30 du mat' et à 8h00, nous avons enregistré nos bagages, une véritable formalité : nous avons été aidés par quelqu'un de charmant qui nous a assistés pour nous enregistrer sur l'ordinateur en self service, passage des passeports à lecture optique dans le lecteur optique, justement, et édition des bordereaux pour les bagages et des boarding-pass pour nous en 2 temps 3 mouvements, par contre pour les bagages, pas question de balance sophistiquée comme à Roissy, mais le type les sous-pèse et refait la manoeuvre au moins 2 fois pour mon sac et valide le tout, chouette nous sommes clean et nos bagages ne dépassent pas les 50 livres américaines autorisées, ce qui fait 23 de nos kg; et après une fouille en règle pour moi (rien à voir avec celle que les agents de sécurité français peuvent faire, ici c'est les US, on ne rigole pas avec la sécurité et j'ai droit à la palpation totale, il ne manque que la fouille rectale) nous sommes en salle d'attente de notre vol à la porte E15 pour un embarquement prévu à ....10h20 !! Merci Pat, j'ai tout le temps pour écrire mon road-book.
Depuis hier soir, je sais pourquoi le GPS ne fonctionne plus, c'est une soudure de la préparation de Jean-Marc qui a cédée au niveau du socle du Tom-Tom et donc il n'y avait plus d'alimentation, l'appareil a fonctionné sur sa batterie toute la journée d'hier et a déclaré forfait avant la fin de notre périple.
Heureusement que cela ne nous est pas arrivé avant, vous vous rendez compte, nous n'aurions pas pu visiter nos 7 concessions, portant le nombre total des dealers Harley visités à plus de 30, ce qui n'est pas un record car je crois qu'en 2003 avec Yves, nous en avions vu beaucoup plus en seulement 24 jours.
Nous décollons à l'heure prévue, soit 10h50 et arrivons sans encombres à Mineaplois au Minesota pour notre escale qui n'en finit pas de durer, car notre avion pour Paris vient d'afficher un retard au départ de presque 3 heures pour un problème technique, notre arrivée est du coup repoussée à 11h50 demain matin au lieu des 9h prévus au départ.
Nous allons déjeuner une dernière fois américain dans un des nombreux restaurants de l'immense galerie commerciale que compte l'aéroport de Minneapolis, nous faisons modeste dans la salade et un petit dessert pour les garçons (une excellente glace au chocolat avec des morceaux, hum c'est bon) et rien pour Pat qui a décidé de commencer son régime de fin de vacances. Elle décide également de se faire coiffer pour mettre à profit cette attente interminable qui commence, et se rend chez le coiffeur voisin (Airport Barber Stylist s'il vous plaît), où elle se fait faire une teinture et une coupe de cheveux par une jolie immigrée afghane au doux prénom de Sabiha, il lui en coûtera la modique somme de 121$, pas donné quand même le coiffeur aux US (pour ma part, ma tonte chez le Barber Shop ne m'avait coûtée que 12 bucks). Je passe en revue au moins 5 fois tous les commerces de la galerie et je remets à jour toutes mes notes prises au fil des jours et qui ont servies à alimenter mon blog, afin d'être le plus précis possible sur l'ensemble du voyage pour ainsi, plus tard, pouvoir, en les relisant me remémorer celui-ci jusqu'au moindre détail, comme je l'ai fais jusqu'à présent en prenant des notes manuscrites dans des carnets de voyages.
C'est vraiment super quand vous relisez ces récits d'aventures personnelles quelques années après les avoir vécues, ça rappelle en général des souvenirs agréables et c'est génial, bien mieux qu'un album de photos.
La compagnie aérienne Delta Airlines pour s'excuser du retard du vol nous offre généreusement un bon d'achat de 10$ pour aller dîner dans l'aéroport si on le souhaite (mon dernier repas le plus dégueu d'amérique, un bout de pizza végétarienne imbouffable, heureusement que j'avais pris un cookie en guise de dessert) pas vraiment qu'on avait faim mais ça permet de passer le temps car c'est très long de poireauter pour rien, moi encore j'avais mon road-book à mettre à jour mais les autres....
L'heure de l'embarquement arrive enfin à 20h15 après les réparations faite à notre Boeing 767 (un problème d'électronique semble t'il) et nous décollons enfin à 20h53.
Pas terrible de se dire que l'engin vient tout juste d'être réparé et qu'il est déjà en l'aire à plus de 11.000 mètres d'altitude.
Je n'arrive pas à fermer l'oeil de la nuit, si on peut dire, et je mâte le1er film de la soirée pour m'y aider sans succès, on nous sert à vitesse grand V un repas tout aussi dégueu que mon bout de pizza de l'aéroport, là encore, je suis sauvé par le gâteau en guise de dessert et le petit bout de fromage aseptisé sur mes crackers pour me rattraper (moi aussi je commence un régime).
Quleques heures plus tard nous sommes à nouveau sollicités, cette fois avec un petit déjeuner assez bouratif composé d'un pain rond tiède absolument lourdingue et d'une banane pas mûre (c'est comme ça que je les aime) arrosé d'un café « chirloute », notre dernier café américain de ce voyage, et d'un jus d'orange.
Atterrissage à Roissy à 11h50 sans histoire et un voyage assez mouvementé car nous avons subi beaucoup de perturbations pendant les 2 premiers tiers du vol.
Le temps de m'éclipser au toilettes avant de passer la douanes physique et je retrouve Pat qui a déjà récupéré tous les bagages, nous passons le poste de contrôle des bagages comme une lettre à la poste, les 3 douaniers préposés étant déjà trop afférés avec des clients pour s'appesantir sur nos sacs qui contenaient quand même de quoi bien se faire remonter les bretelles.
Notre ami Phiphi du blog nous attend (depuis 3 bonnes heures car il n'a pas consulté à temps sa messagerie portable où nous lui avions laissé un sms pour le prévenir du retard de notre avion) en brandissant une pancarte comme dans les films où il est écrit : « Mrs Arley et Mme David Son de l'Agence Morfals » - Nous sommes morts de rire
Retour au bercail dans les 14h30 chez Phiphi où nous échangeons sur notre voyage et les questions vont bon train, nous offrons quelques présents ramenés d'Amérique pour remercier Phiphi et Nicole de nous avoir conduits et ramenés de Roissy.
Une étape à Armentières permet à Pat de récupérer sa bécane qui est maitenant revêtue de sa nouvelle livrée blanche sâtinée et noire mat et de faire ses premiers tours de roues avec cette « nouvelle » superbe machine qui a fait tant d'envieux chez Time Killer pendant le mois où elle y a été exposée, bel ensemble à voir évoluer sur la route.

mardi 26 mai 2009

Photos











Libertyville IL - Chicago O'Hare Airport

25 Mai : suite
Nous finirons la soirée au « Charhouse » voisin où, après notre Margarita habituelle (on ne va pas faillir aussi près du départ à notre règle) on va nous servir les plus gros plats de pâtes que l'on ait jamais eu à avaler jusqu'à présent pendant notre voyage, après les salades ou soupe d'entrée intégrées au plat que nous avons commandés, on nous apporte 3 véritables saladiers de pâtes que nous pourrons à peine entamer et pour la première fois, on devra repartir avec chacun sous le bras, notre doggy bag, comme le midi du déjeuner au musée oùnous étions voisins d'une table de mariage d'un petit couple de blacks, ils avaient terminé leur repas de mariage en repartant chacun avec son petit doggy sous le bras, même le marié, c'était assez rigolo. Ben nous on le mangera demain soir si notre chambre comprend un micro-onde, pour notre dernière soirée aux USA
26 Mai 2009 : Libertyville IL – Chicago IL
Départ à 9h15 après un déjeuner frugal à l'hôtel et nous entamons notre visite de l'ensemble des concessionnaires existants dans la région de Chicago, sauf les 2 qui sont en ville près ou dans down-town. Pat me les a classés dans l'ordre logique de proximité et nous sollicitions notre GPS, bien utile dans ces circonstances, pour sillonner la banlieue chicagoienne, en tout je pense que se taper les 7 magasins, on aura parcouru presque 100 miles, je finis – enfin – mes achats et revenons chez « Illinois Harley Davidson » juste en face de Eagle Rider, là où notre voyage a démarré (je reviens sur les lieux du crime car le jour du dépôt des motos en retour, j'ai démonté mon support de GPS qui a été égaré depuis ce jour là et bien entendu, ils n'ont rien trouvé, je suis comme un c...) et nous attendons plus d'une heure qu'un vendeur arrive pour que Dom puisse dealer avec lui l'expédition d'une selle pour sa moto à son domicile en France. Et là nous sommes tous les 3 attablés sur une table de pic-nic, la même où nous étions installés le matin du 1er Mai en attendant que le loueur ouvre ses portes, ça rappelle de supers souvenirs de voyages.
Je revois nos trois jours de galère qui nous ont menés à Grand Junction, là ou nous avions rattrapé le beau temps et commencé à voir nos premiers paysages de rêve, en commençant par le Colorado National Monument, puis je revois le majestueux Grand Canyon et la splendeur de Monument Valley, la magie des paysages désertiques que nous avons traversés pour revenir dans cette jungle urbaine que je ne serai pas fâché de quitter demain car je ne me retrouve pas du tout dans toute cette banlieu plus ou bien moins huppée de Chicago.
Notre GPS déclare forfait sur la route nous menant à notre hôtel, fort heureusement j'avais pris soin d'éditer une carte sur viamichelin du secteur, que j'avais jointe à ma réservation, ce qui nous a permis de nous retrouver sans trop de difficulté et nous permettra demain matin de rejoindre l'aéroport dont nous ne sommes plus éloignés que de 6 ou 7 miles. Nous peaufinons nos bagages une toute dernière fois afin de réduire au minimum vital nos bagages à main dans l'avion et nous rendons à l'Italian Warehouse tout proche de notre Howard Johnson Inn & Suites afin d'y prendre notre ultime margarita (ça sera une italian margarita à l'amareto) ainsi qu'un gros bol de soupe (avec refill) pour moi, salades pour ma fiancée qui commence son régime (en tout cas elle en parle beaucoup, je ne vais pas y couper en rentrant) et pâtes pour Dom qui demeure très classique, un petit dessert sur tout ça et hop, au dodo, car lever prévu à 5h30 pour ne rien louper demain matin : il faut retrouver le loueur sans Gps et rendre l'auto, ensuite prendre le shuttle qui nous ménera à notre embarcadère et décollage prévu à 10h30 je crois. Le pire c'est qu'après on poireautera plus de 5h à Mineapolis avant de redécoller pour la France.

Green Bay WI - Libertyville IL

25 Mai 2009 : Green Bay WI – Libertyville IL, le compteur de l'auto n'affiche plus rien car il se contente de dire qu'il faut changer l'huile on doit être à 21300 miles, ce qui fait qu'on aura fait à peu près 1300 miles
Difficile d'écrire quand on n'a plus rien à raconter, à part un voyage sans histoire le jour du Memorial Day. A la campagne tout le monde doit être cantonné chez soi à moins d'être au défilé du MD : en passant par Oshkosh, une petite ville située au bord du lac Winebago, nous tombons en plein dans la fin d'une fête populaire qui semble avoir attiré l'ensemble de la population de la ville. Sortis du down town, il n'y a plus rien et la route redevient déserte jusque dans la grande banlieue de Chicago, au plus on s'en approche, et ça à 40 miles de distance, plus la circulation devient dense, comme un retour de weekend de Bray-Dunes sur l'A25.
Tout est closed out sur presque l'ensemble de notre trajet sauf le flea-market où nous avions trouvé un valise Samedi, hé bien comme c'est ouvert et qu'on repasse devant, on en profite pour racheter la même, qui est vite remplie le soir même de tout notre foutoir, nous sommes assez mals pour passer la douane à Roissy si les douaniers nous repèrent.
Poursuivons notre chemin jusqu'à Libertyville après un arrêt déjeuner dans un bar qui dispose d'un échantillon de plus de 250 bières du monde, il y aurait même selon le tableau d'affichage de la « 3 monts » de chez nous mais le serveur a été incapable de nous indiquer à quel tarif il la vendait à ses clients, ne l'ayant pas retrouvée dans son ordinateur de bar...
Nous nous arrêtons au Days Inn de Libertyville, ville située à une trentaine de miles de Chicago pour y visiter demain matin la concession Harley locale où nous devons finaliser nos derniers achats avant de reprendre l'avion après demain matin
Puis nous nous mettons en route jusqu'à la ville voisine où nous avons repéré sur internet qu'il y avait un outlet Levis afin d'acheter quelques jeans pour nos progénitures respectives, et aussi quelques autres bricoles que l'on ne trouve pas chez nous.

dimanche 24 mai 2009

Wisconsin Dells WI - Green Bay WI






Le Sherif




































24 Mai : Wiisconsin Dells – Green Bay WI
Je fais une petite appartée sur Wisconsin Dells, petite ville entièrement dédiée aux plaisirs aquatiques, qui en plus des dizaines de piscines ou de complexes aquatiques, a également, comme à Las Vegas construit des bâtiments extravagants pour attirer le pékin, ça va du cheval de troie géant au château complètement retourné comme si un cataclysme l'avait envoyé en l'air et fait rfetomber à la renverse sur son parking, en profitant pour écraser plusieurs voitures (en vrai). C'est un Las Vegas pour les petits.
Ce matin, départ avec tout notre foutoir pour une nouvelle destination (Pat et moi avons été contraints d'acheter une troisième valise, de mon côté j'ai acheté chez Harley le gros sac à roulette qui se positionne sur le sissi-bar, très pratique pour voyager en bécane) : Green Bay, le grand vide car il n'y a rien de rien à part la statue de Jean Nicollet, perdue au milieu de nulle part entre Green Bay et Sturgeon Bay à la pointe de la presqu'île qu'il découvrit dans les années 1600 et des poussières en pensant que c'était les Indes, c'était très couru à l'époque de se gourer en pensant découvrirles Indes.
Bref une journée de merde car à part une concession sur notre route d'environ 200 miles, il n'y avait rien d'ouvert, rien à voir malgré le fait que nous ayons emprunté les petites routes, histoire de voir des choses. A part des fermes à la suédoise : une grosse maison carrée à étage, une énorme grange rouge à la scandinave et des silos ressemblant à des fusées tout autour, et ça partout dans la cambrousse verdoyante que nous avons traversée, hé bien rien à part des bagnoles et des bagnoles et des motos parce qu'il a fait super beau aujourd'hui, on ne peut pas avoir que des malheurs!
Un stop le midi à pour déjeuner dans un buffet « all you can eat pour 11,99$ par tête, on s'en est mis plein le cornet et sommes repartis gaiement pour trouver notre hôtel du soir, un motel faisant partie d'une petite chaîne à un prix super sympa.
Ensuite nous sommes allés au bord du lac pour passer un peu de temps au calme et profiter des superbes paysages qu'offre le nord du Wisconsin, au bord du lac Michigan. Difficile de trouver un endroit où se poser confortablement sur les rives de ce lac car il n'y en a que pour les plaisanciers et tous les endroits accessibles du lac sont privés, en tout cas tous ceux où nous avons essayé de nous poser.
Retour à Green Bay et dîner dans un Italian Restaurant où nous dégustons une de nos dernières margaritas avant d'avaler chacun un plat de pastas des plus excellentes, en tout cas, pour ma part, le meilleur repas depuis notre arrivée en amérique, des spaghettiss aux crevettes flambées précédés de la salade habituelle (c'est ça ou la soup of the day).
Ha oui, ce soir nous avons percuté que nous repartions Mercredi et non pas Jeudi comme nous nous l'étions mis en tête tous les trois, du coup, nous devons abandonner le projet d'aller jusqu'à Anamosa en Iowa pour y visiter le musée personnel de Jon Parham, le boss de J&P Cycles, une boite qui vend des pièces « after market » pour nos chères motocyclettes. Nous rentrerons vers Chicago demain pendant le Memorial Day, nous serons à pied d'oeuvre Mardi pour écumer les 7 ou 8 concessions de Chicago avant de décoller mercredi 27 Mai à 10h50 locale.

samedi 23 mai 2009

Milwaukee - Wisconsin Dells (photos)














































23 Mai : Milwaukee - Wisconsin Dells

23 Mai 2009 : Milwaukee WI – Wisconsin Dells WI
Ouais aujourd'hui, on s'est traîné le cul en bagnole pendant une petite journée, ça tombait plutôt bien parce qu'il a fait un temps de canard toute la mâtinée avec des averses passagères plutôt maousses et j'ai vraiment apprécié d'être au sec pendant ces belles draches. Le temps s'est amélioré ensuite pour revenir à des températures estivales et beau soleil jusqu'à destination.
Nous sommes partis de bonne heure pour pouvoir visiter un flea market à 9 miles au sud de Milwaukee, ce marché aux puces à l'américaine était principalement destiné à un public composé en grande majorité de chicanos, d'ailleurs les panneaux de signalisation du parking étaient tous rédigés en espagnol et ensuite en anglais. Tout ce qu'on y a vu était d'un kitch à faire peur, et en désespoir de trouver la bonne occasion, nous avons fini par déclarer forfait plus tôt que prévu. C'est dommage car nous aurions pu y passer une bonne partie de la journée si ce flea market avait été de la qualité de celui de Daytona Beach, que j'avais eu l'occasion de visiter à plusieurs reprises lors de mes précédents voyages.
Nous avons donc repris la route en direction de Madison, capitale administrative de l'état du Wisconsin où nous avions dans un 1er temp fait réserver une chambre à l'Econo Lodge local pour l'annuler car notre destination finale du jour est plus lointaine, en effet Pat nous a trouvé une activité que nous aimons tous, faire du shopping dans un « Outlet » géant, trouvé par hasard sur le net à Wisconsin Dells, petite ville de 15000 habitants mais cité qui attire une foule incroyable d'américains en goguette car d'abord c'est le week-end du Memorial Day (lundi prochain) mais aussi parce qu'il y a une concentration inimaginable de jeux d'eaux de toutes sortes ici, et donc le nombre d'hôtels est en rapport et aussi les gift shop et autres steakhouses. Du coup, je ne vous dis pas le tarif de l'hôtel que nous avons trouvé.
Alors pourquoi être venus aussi loin- nous sommes à 110 miles de Milwaukee – tout simplement parce qu'il y a un magasin Levi's dans ce complexe et que c'est là que nous allons finaliser nos dernières commandes tous les trois.
Bien entendu avant d'arriver à Wisconsin Dells, nous stoppons à Oconomowoc pour y visiter la concession Harley locale dont le propriétaire possède aussi une petite collection d'objets et de jouets anciens, beaucoup plus modeste que celle de House of Harley à Milwaukee mais toute aussi digne d'intérêt.
C'est vrai que je n'ai pas beaucoup commenté notre journée de Jeudi mais pour ce qui me concerne, j'en avais un peu ma claque de faire les concessions et j'avoue que chez House of Harley, la plus importante que nous ayons eu à voir dans le Wisconsin, j'avais trouvé mon compte d'objets insolites et rares ou encore d'art dans cette concession dont malheureusement les proprios n'étaient pas très accueillants. En effet, à l'étage supérieur du bouclard le dealer a réuni une quantité impressionnante d'objets soit personnels, soit des reproductions à vendre des 3 ou 4 peintres américains connus qui dessinent des scènes de la vie biker à des tarifs impudiques (des tableaux sont à vendre plus de 5000$ pièces), des tableaux que nous avons retrouvés pour certains au musée Harley hier. Toute sa collection est disposée dans des vitrines disséminées un peu partout autour de ses motos de collection qui vont du servi-car de police à la vieille UL attelée, le clou de sa collection étant une Harley Davidson entièrement fabriquée en chocolat qui a été confectionnée à l'occasion d'une fête du chocolat quelconque du pattelin et conservée depuis lors, un peu craquelée mais en bon état.
Dans les vitrines, on trouve de tout : des vieux jouets bien tendu, des vieilles ceintures lombaires en cuir, des médailles de l'époque de l'AMA, des vielles épinglettes, des équipements sportifs qui ont servis à des pilotes d'époques plus ou moins lointaines, des boites d'huiles,... La liste est bien trop longue, mais cet endroit est digne d'un musée de la moto ancienne à lui tout seul.
Bref, nous sommes à Oconomowoc mais on ne passe pas autant de temps que chezs House of Harley, le dealer me voyant faire des photos de toutes ses vitrines personnelles, est tout fier de me montrer une reproduction d'un pistloet ancien portant le logo Harley Davidson et dont peu d'exemplaires ont été fabriqués.
Nous repartons sous une pluie battante et quelques miles plus au nord, nous retrouvons le soleil et la chaleur et filons directement à l'hôtel réserver notre chambre pour ce soir, bien nous en a pris car la ville est une véritable fourmilière et je pense que si nous avions traîné jusqu'au soir, nous aurions dû continuer notre chemin pour chercher l'hopitalité ailleurs.
Ensuite, petite visite chez le HD local, tout petit magasin de fringues et quelques accessoires puis visite à l'Indian Trading Post et ensuite direction le Outlet local pour les dépenses obligées en jeanerie.
Retour à l'hôtel pour un repas frugal composé de fruits et yaourts, pour le repos de notre estomac. Ouais je sais pour un Samedi soir on pourrait faire mieux mais comme on est bien sortis ces derniers jours, un peu de repos globalement n'est pas du luxe et demain nous avons décidé de monter jusqu'en haut du lac Michigan, il faudra donc patir de bonne heure et faire pas mal de miles pour arriver à Green Bay.

22 Mai : quelques photos illustrant la journée
























































22 Mai Millawaukee - Wauwatosssa

22 Mai 2009 : Milwaukee : visite de l'usine de Capitol Drive précédée d'un petit stop chez Hal's, concessionnaire à New Berlin puis déjeuner et visite du musée HD et ensuite en soirée visite de la brasserie Lakefront Brewery, Inc précédée par une petite visite chez un dernier concessionnaire que nous n'avions pas encore vu..
Voilà vous avez en résumé notre vaste programme de la journée d'aujourd'hui.
Nous démarrons notre journée par une visite chez Hal's à New Berlin, concessionaire important de la région de Milwaukee et chez qui nous finalisons presque tous nos achats de pièces, notamment mes petites commandes perso, dont un partie nous sera livrée à domicile dans quelques jours (n'ayant pas en stock, le dealer a bien voulu nous les commander et nous les envoyer en indiquant « cadeau » sur le paquet pour nous éviter les frais de douane).
Pour ceux qui ne l'ont jamais faite, la visite de l'usine de Capitol Drive (le Plant, comme ils disent) vaut la peine, c'est là que sont fabriqués les moteurs de sportster, 883 et 1200, et les moteurs Buell, mono et bicylindres, c'est aussi ici que sont réhabilités à neuf les vieux moteurs shovelhead et évolution., les photos et enregistrements audio ou video sont formellement interdits, les commentaires sont bien entendu en américain et la jeune guide a beau faire des efforts au début pour ne pas trop parler vite et que je comprenne un peu ce qu'elle dit dans mon écouteur, elle recommence rapidement à arler normalement et là tous les 3 nous sommes paumés jusqu'à la fin de la visite mais c'était bien quand même, tant pis pour les commentaires, la visite se termine par la remise d'une carte postale que HD a la gentillesse de nous expédier là où on veut, ça sera chez nous bien sûr. Il est près de 14h quand la visite prend fin et tirallés par la faim nous nous rendons directement au musée et déjeunons sur place dans un restaurant tout en verre donnant sur le canal voisin et sur la statue du « hill climber » en bronze plus grande que nature qui trône entre le restau et le musée. Repas sympathique suivi de la visite guidée où presque tous les exemplaires de la production HD depuis les débuts sont présents, le tout agrémentés de bibelots, vêtements, carte postales, vieilles pub, jouets, etc.. des époques successives qui ont fait de la firme Harley Davidson ce qu'elle est aujourd'hui, c'est vraiment un endroit génial que j'engage tout le monde à visiter s'il en a l'occasion. Il y a également quelques exemplaires de prototypes inachevés ou encore ceux qui on servi à fabriquer le rocker par exemple. On termine la visite par une salle de projection de scène de route où on peux visionner les petits films assis sur certains des modèles de la marque, quelques vieilles machines et quelques modernes sont présentes.
Nous poursuivons notre journée bien entammée (il est déjà 16h et on n'a pas vu le temps passer) par une visite chez un concessionnaire qui manquait à notre catalogue, ce sont les soldes et tous les articles du magasin ont été re-étiquetés avec 10% en moins par rapport au prix catalogue, le boulot !
Bref, on dépense encore quelques dollars, aïe aïe aïe le porte-monnae !
On repart ensuite direction centre ville où une visite guidée d'une brasserie est au programme, il s'agit de Lakefront bier, totalement inconnue chez nous, elle ne sort pas des US et n'est même pas venue dans tous les états des US mais elle est bonne, pour la modique somme de 66$ par personne, nous avons droit à une visite guidée et commentée par une clownesse qui nous fait un sketche de 1h30 auquel nous ne comprenons strictement rien tant elle mange ses mots et parle à la vitesse d'un avion de chasse, mais le spectacle est hilarant, rien que pour ça et les 4 bières comprises dans le tarif de la visite, nous ne regrettons pas notre soirée qui aurait due se terminer autour d'une saucisse allemande dégustée au restaurant de la brasserie mais, malheureusement, il est trop tard, nous avons participé à la dernière visite de la journée, celle de 20h et quand elle se termine le restaurant a terminé son service, il ne reste plus que l'orchestre bavarois qui met l'ambiance mais plus à manger. Tant pis, nous descendons dans down town et trouvons un petit restaurant sympa avec un bar d'une longueur époustouflante, superbe travail et bonne bouffe, retour à l'hôtel pour un dodo bien mérité
A plus tard pour d'autres aventures.

vendredi 22 mai 2009

Milwaukee du 21 Mai 2009

Salut à tous,
Il n'y a rien à dire, nous sommes en caisse, on est parti dès qu'on a pu ce matin de Chicago et on s'est empressé de faire toutes les concessions HD en bordure de notre route jusqu'à Milwaukee où on loge à l'Econo Lodge en attendant demain, LA visite du MUSEE HARLEY, ça va être quelque chose, je crois bien
Bises à tous

jeudi 21 mai 2009

Joliet -- Chicago fin de la route





20 Mai 2009 : Joliet IL – Chicago IL : fin de la Route 66 les compteurs affichent 5582 miles parcourus, soit en kilomètres, 8983, le tout en 20 jours, soit une moyenne journalière de 449km.
C'est avec un gros pincement au coeur que nous rendons nos machines chez EagleRider, 1301 South Harlem Street à Berwyn, Illinois vers 17h30, les pleins sont faits à la station juste à côté de là, elles n'ont rien, sauf la mienne qui bouffe un peu d'huile, environ 1 litres au 2000 miles et qui fait aussi un bruit de culbuteurs depuis Memphis, celle de Dominique fonctionne parfaitement.
Nous avons décollé petitement ce matin pour nous rendre à la concession Harley de Joliet dont l'emblème comprend une reproduction des Blues Brothers, nous bénéficions d'un super accueil de la part de la petite Laure qui offre quelques cadeaux à Pat et au moment de payer nos articles, un pin de la concession à chacun d'entre nous. Nous avons trouvé un certain nombre d'objets soldés à 50% qui serviront à faire des petits cadeaux quand nous serons reçus chez des amis (qu'on se le dise ! Mais chez des vrais amis, hein) en plus des 2 chemises pour aller bosser pour 53$ taxes comprises et Domi, un superbe gilet en cuir bradé à 100 dollars. Pendant que Pat scrutte le coin des « Sales » comme elle le fait à chaque concession, je me contente d'un tour rapide aux Restrooms comme d'habitude et je fais le contrôle des huiles aux motos, maitenant qu'elles sont bien chaudes, car sur les modèles 2009, le contrôle ne se fait plus qu'à chaud, moto béquillée ou non.
Au moment de repartir, Pat se fait arrêter par un cop en flagrant délit de prise de photos non autorisées de son véhicule, elle a droit à une arrestation immédiate et à une fouille en règle les mains sur le capot de la voiture qu'elle avait tant voulu photographier au grand contentement de ce salaud de flic, beaucoup plus fort et armé que moi, alors je le laisse faire, on ne sait jamais et j'en profite pour immortaliser l'instant, mais à moi il ne me fait pas d'histoire, à croire qu'il n'en voulait quà Pat, j'ai pas compris. Finalement il la laisse en libertéet ne lui colle même pas d'amende et nous reprenons notre route pour récupérer la 66 à Joliet et enfin la terminer. C'est chose faite avec un tout petit peu de difficultés, mais la route est tellement bien repérée par les panneaux Historic route 66 que c'est presque un jeu d'enfant ensuite pour la suivre même à l'intérieur du down town de Chicago.
On repasse devant l'endroit où la reproduction des Blues Brothers en train de danser se trouve sur le toit d'un petit local, c'est en fait, le point de péage à l'entrée d'un parc situé le long d'une rivière qui coule dans Joliet, peut-être la Chicago River, puis on continue en direction de Chicago, en passant pas Darwyn, en évitant certains travaux qui provoquent quelques détours pour récupérer la route un peu plus loin. L'état de la route qui n'était déjà pas fameux s'empire encore au plus on s'approche de Chicago où elle devient un véritable martyr pour le motard, c'est une catastrophe car il faut s'acharner à éviter les trous, les plaques d'égout, les travaux non signalés et laissés en plan sans espoir de finition.
On finit à quelques blocs de la terminaison finale de la Mother Road, par la perdre, je n'ai pas encore compris comment ça s'est fait et on se retrouve sur la highway qui longe le lac Michigan et qui porte le nom de Lake Shore Drive en remontant vers le nord afin de laisser derrière nous le down town et sa circulation de folie. Nous faisons une pause dans un restaurant de la ville et déjeunons tous les 3 d'une salade des plus light, c'est bien la première fois que ça nous arrive de trouver ce genre de salade sans qu'il y ait par dessus tout un assortiment de poulet frit, ou autre ingrédients caloriques américain.
Le GPS nous mène jusqu'à notre 1er hôtel, le Days Inn situé à Melrose Park par des voies qui sont entièrement défoncées, les joints des plaques de béton qui servent à la fabrication de 90% des voies routières aux USA (hors interstates) sont complètement massacrés par endroit par la circulation intense qu'il y a sur toutes les avenues de Chicago et sa banlieue, ce qui provoque des trous énormes, à rouler comme ça au quotidien sur ce genre de routes, je suis sûr qu'on arriverait à casser un cadre de motos très rapidement tellement les chocs que nous faisons subir à nos machines et à nos dos acessoirement sont violents. J'ai même vu aux abords de l'aéroport, un changement de voie où le raccord entre les 2 bandes de béton pouvait contenir intégralement un pneu de moto sur toute sa largeur, ce qui fait que si on n'y prête pas attention en changeant de voie à cet endroit en bécane, hé bien, on se retrouve par terre aussi sec. Vous avez compris qu'il faut être extrèmement vigilant et que du coup, à part suivre le GPS et l'état des voies de circulation, je ne vois plus grand chose de paysage. C'est la grande ville de toute façon et hormis le down town où culminent partout d'impressionnant gratte-ciels, il n'y a pas grand chose à voir, ce que je sais c'est que ce n'est pas Monument Valley cet endroit, et ce n'est pas non plus Memphis, l'architecture fait penser aux quartiers londoniens avec ses maisons rangées les unes après les autres et qui se ressemblent toutes. Chicago est la troisième ville des états unis par sa taille et son étendue je crois.
Nous déposons notre merdier intégral dans la chambre que j'avais retenu il y a un an en préparant ce voyage et nous repartons en direction de l'aéroport où nous allons récupérer une voiture de location que j'ai également pré retenue de France, le seul problème c'est que la location a été faite du 21 à partir de 11h au 27 Mai et que nous sommes le 20 Mai et qu'il est 15h30. No problem pour la nana qui nous accueille au comptoir de Alamo National, elle nous facrture une journée supplémentaire et le tour est joué. Il n'y a plus qu'à aller sur le parc immense et choisir dans la partie des voitures « mid-size » celle qui nous plait et de partir avec, les clés sont dessus, un arrêt à la cabine, genre station de péage d'autoroute pour un contrôle des documents de location et nous sommes repartis, Dom et moi avec les motos, Pat au volant d'une superbe Dodge rouge dont je n'ai pas encore trouvé de quel modèle il s'agissait mzis c'est une 4 places, on dirait une Dodge Charger en plus petit.
Nous nous rendons directement à la concession Harley de Darwyn, là où est situé Eaglerider afin de leur rendre, avec une demi journée d'avance, nos 2 Electra Glide Classics, merci le GPS. L'agglomération de Chicago est transformée en un énorme bouchon, il nous faut donc près de 50 mn pour parcourir les 15 miles qui séparent l'aéroport de la concession de Darwyn et il est 17h passéses lorsque nous y arrivons en pensant trouver porte close, en fait EagleRider est ouvert jusqu'à 20h du Lundi au Mercredi et ferme plus tôt les 3 autres jours. Les motos sont rendues et contrôlées par le petit jeune qui nous les avaient remises il y a 20 jours, nous troquons avec lui en échange de 2 stikers Morfals, 3 pin's de la route 66 estampillés EagleRider. Ils sont normalement à vendre 5,99$ plus les taxes de 11% environ mais comme on lui a laissé nos 2 casques et les autocollants, il nous les refile en douce de son boss. Un petit tour à la concession voisinne et nous sommes repartis en direction de l'hôtel pour un petit change et récupérer les guides de Chicago et de la route 66, Pat (chargée de tout ce qui est animations touristiques) nous trouve le programme de la soirée :
dîner chez Miller's Pub (un pub très connu où les prix pratiqués sont corrects pour une grande ville et où un certain nombre de vedettes plus ou moins connues de nous sont passés en laissant photos et/ou autographes sur les murs), ambiance et bouffe sympa et pas comme d'habitude, j'ai mangé un croustillant aux épinards et féta accompagné de riz pilaf, c'est pas tous les jours aux US je peux vous le dire. Nous dînons pour 85$ tout compris (4 bières, à 5,45$ tout de même, et desserts compris)
Spectacle au Buddy Guy's Legends où nous assistons pour 10$ par personne à un concert de Joanna Connor, une grosse dame qui manie la guitare électrique à la façon de Poppa Chubby et qui y ressemble d'ailleurs physiquement et dans son style. Elle nous abreuve d'excellentes reprises des grands classiques de ZZ Top à Sex Machine, Pat a réussi à boire sa margarita , tout va bien
En plus ces 2 endroits sont situés dans la même rue à plusieurs blocs d'intervalle, dans Wabash Street, sous la ligne du métro aérien, c'est rigolo de circuler entre les piliers en ferraille du métro, on se croirait dans le film des Blues Brothers
Retour à l'hôtel, situé quand même à 18 miles à l'ouste et dodo

mardi 19 mai 2009

Springsteen (field) IL - Joliet IL

Pour arroser une journée forte en émotions et en miles parcourus

Touches pas à ça la blonde


P.... Y fait chaud !!


Attention John, meci de bien dégager derrière les oreilles



Retour vers le futur




Pat a enfin trouvé la tondeuse qui devrait bien aller à Warhem











19 Mai 2009 : Springfield IL - Joliet IL, 5531 miles au compteur des bécanes
Hier par 2 fois dans la journée, nous nous sommes fait bloquer par un trin de marchandises - on n'a jamais rencontré encore de trains de voyageurs – une première fois en sortant de la banlieue de Saint Louis, ça allait car il n'y avait que 2 motrices, la seconde fois dans l'après-midi ici et en plein quartier black, 135 wagons (je sais je les ai comptés, ça a pris au moins 15mn) qui passaient au ralenti, tractés par 3 motrices et poussés par un locomotive, pendant ce temps là on avait posé les motos moteurs coupés sur leurs béquilles et on a eu le temps de regarder les lapins s'exciter comme nous à attendre que le train en finisse.
Springfield n'est pas que la ville de la famille Simpson, elle est aussi la ville natale de Abraham Lincoln dont on voit l'image à tous les coins de rues : ici l'endroit où il est né, là le lieu où il est allé en classe, ailleurs le site de ses premières amours, ils ont repéré tous les endroits de sa vie springfieldienne.
Ce matin, petite visite à la concession Harley Davidson de Springfield avant de partir, ça tombe bien notre motel est à 2 miles de là, il y a quelques soldes intéressantes (75% de rabais) sur certains articles invendus estampillés 105ème anniversaire, j'en profite pour récupérer un drapeau à accrocher sur mon sissi-bar pour une véritable misère, je sais ça fait beauf, mais moi j'aime bien, c'est quand même mieux qu'un chien en plastique qui bascule la tête sur une plage arrière de bagnole. Nous repartons ensuite en direction du Nord, pour tenter de retrouver la 66 à la sortie de Springfield, en fait, il faut reprendre l'autoroute I-55 North et sortir 5 miles plus loin pour la rattraper à Williamsville, on tombe pile sur un Antique Mall super achalandé, avec des objets assez hétéroclites et toujours de très bonne qualité, une foultitude d'objets autour de Disney (des mickeys à la pelle pour ma petite marraine, mais nous n'avons pas suffisamment de place, comme c'est dommage) ou des vieux jouets en fonte, ou encore des bronzes de toute beauté représentant des scènes du farwest, c'est magnifique, et forcément également un peu cher. On repart, à la ville suivante, Elkhart, à nouveau un Antique Mall, nous stoppons (nous n'avons que ça à faire dans la journée) et là une belle collection d'objets plus ou moins anciens où on trouve notre bonheur sans difficulté, Domi doit commencer à en avoir marre, mais ainsi de cette façon il fait des économies, puisque ces arrêts ne semblent pas trop l'intéresser. En suivant un des tracé de la route (il y en a trois différents) en arrivant près de la ville de Lincoln (hé oui, encore lui) celui-ci nous fait contourner la ville, résultat nous loupons Lincoln et tout ce qu'on aurait pu y voir ou visiter. Dommage car je reviens rarement sur mes traces, donc nous poursuivons jusqu'à Atlanta où le tracé de la route nous mène au pied d'un géant qui tient un hotdog monstrueux dans les mains, il est situé juste en face du musée de la ville, la vieille dame qui s'en occupe nous invite à le visiter gratuitement, il est en phase de préparation et nous avons droit à un petit film de 5 mn sur la ville d'Atlanta qui n'a rien à voir avec l'autre où il y a l'aéroport international, celle-ci compte 1500 âmes seulement et a vu dans son histoire, outre le géant, passer et s'arrêter là une fois seulement le Président Abraham Lincoln, ils en font toute une histoire et ils ont bien raison car à part ça il ne doit pas se passer ou s'être passé grand chose à Atlanta Illinois.
En tout cas, nous sommes très bien reçus en tant que français, à moto de surcroît et pour couronner le tout en moto américaine.
C'est vrai que la moto permet à chaque fois que l'on s'arrête de provoquer des rencontres, les gens qui ne sont pas motards viennent naturellement parler avec nous, nous dire qu'ils aiment cette moto, pour le bruit qu'elle fait, le look ou l'attitude qu'elle procure, on nous demande où nous allons, d'où on vient et quand ils apprennent que nous sommes français et que nous avons parcouru tous ces miles dans leur pays, alors là c'est l'euphorie totale, ils sont tout contents et nous complimentent sur notre beau pays, qu'ils connaissent en général par un ami qui s'y est rendu ou eux mêmes, ce matin nous avons eu à faire à un ancien militaire, basé à Nancy, qui a passé 3 mois en France, cette après-midi c'était mon barbier qui avait été à Paris pendant qu'il était caserné 6 mois à la base aérienne d'Evreux; et c'est toujours comme ça, on ne compte plus les discussions que nous avons eues avec des gens de la rue qui nous interpellent lorsque nous descendons de la moto.
On profite de notre pause un peu longue à Atlanta pour finaliser notre petit-déjeuner dans le petit café attenant au musée: steack, omelette et ashbrown avant de reprendre la route en direction de Bloomignton, où là nous stoppons chez le concessionnaire HD local (c'est le concessionnaire ou le musée, il faut choisir), passage obligé obligatoire, après tout j'ai eu un certain nombre de commandes d'articles qu'il faut que j'honore avant de revenir en France.
Pour l'instant on ne s'encombre pas trop car l'espace de sotckage est assez peu extensible, malgré le sac que trimballe Domi depuis le départ et qui commence à prendre de l'envergure, on attend d'être arrivés à Chicago pour compléter les listes de commandes, comme nos achats personnels; jusqu'à présent nous avons acheté ce qu'il faut pour se changer au long du trajet.
Retour sur la route 66 avec des arrêts de plus en plus fréquents tout au long de la route pour y voir ici une vieille station service Texaco réhabilitée, là une maison ancienne (le terme ancien est toujours relatif) ou une vieille auto ou la marque « Route sixty six » peinte à même le macadam.
Nous croisons de plus en plus de motards descendant de chicago pour faire la route en sens inverse de nous, au cours d'un stop nous avons même rencontré 4 motards américains et un couple de Leipzig en goguette visitant la même vieille station service que nous mais dans l'autres sens, salut, pignée de main échange de prénoms et de « bonnes chances » et on repart chacun dans sa direction.







Tous ces arrêts nous mènent à Pontiac, à100 miles de notre lieu de départ matinal. Stop au centre de la ville qui est déjà de bonne importance avec 11500 habitants, nous visitons un musée consacré à la route 66 (tiens donc) et qui expose de jolies photos des sites insolites de la route. Il est doublé à son rez de chaussée d'un magasin de souvenirs, le Old City Hall Shoppes où nous trouvons quelques pin's pour agrémenter notre collection de cacas sur la route En sortant, je tombe sans me faire de mal sur le barber shop de la ville, et John le barber se fait une joie de me faire une boule à zéro à 12$ dans son échoppe à l'ancienne comme dans les années 50, c'est en me rasant la tête qu'il va me raconter sa visite en France pendant son service militaire en 1964, il aura 69 ans Dimanche pendant le Memorial Day.
Nous poursuivons via Dwight; Gardner, Godley, Wilmington vers Joliet, et à chaque fois il y a quelque chose à voir et à photographier le long de cette route. C'est vraiment le paradis de tous ceux qui aiment la mécanique en particulier et aussi les beaux endroits en général. En plus la route, qui se matin avait tendance à suivre le tracé de l'interstate s'en éloigne de plus en plus et ce n'est pas pour nous déplaire. Elle est quasi déserte si on compare à la circulation autoroutière et c'est vraiment reposant car on peut laisser son regard vagabonder et voir tout ce qui fait l'originalité de la route.
Je recommande particulièrement cette partie de la 66 qui traverse l'Illinois.
Arrivés dans la banlieue de Joliet (la ville des Blues Brothers, que l'on aperçoit à un moment donné au détour d'une rue perchés sur le toit d'un marchand de glace) qui est elle même la banlieue de Chicago, les choses deviennent un peu plus compliqué, non pas le tracé de la route qui est toujours aussi bien indiqué et facile à suivre mais la circulation devient impossible tant il y a de voitures et de files d'attente à chaque croisement. En plus on galère pas mal pour trouver un hôtel convenable – on s'est arrêté le long d'un highway dans un hôtel pourave tenu pas un indou qui nous proposait une chambre pour 3 à 35$, fallait voir l'endroit et aussi le sentir, bref on a préféré laisser tomber malgré la pénurie. Finalement en reprenant le tracé de l'I-55 on trouve à une de ses sorties un motel tout à fait convenable, le Best Budget Inn de Joliet à 55$ la piaule avec le waï-faï gratos, ce qui ne gâche rien et me permet de vous approvisionner en informations toutes fraîches
En résumé, comme hier, nous avons parcourus environ 160 miles mais d'une extrême qualité, ça a été un régal à réaliser car il ne faut pas oublier que notre périple motocycliste arrive à sa fin et que après-demain matin, nous rendons les motos chez le loueur pour entamer un nouveau périple autour des lacs en voiture de location cette fois..on ne va pas se plaindre non plus, mais c'est vrai que c'est bien quand ça se termine par que du bon..Allez demain encore une cinquantaine de miles à faire pour arriver sur Chicago, nettoyer les bécanes à fond et c'est vrai qu'elles en ont grand besoin, louer la bagnole et enfin se loger à l'hôtel où nous étions le premier jour de notre arrivée, quel vaste programme !
Bonne nuit, il est 21h10 (4h10 à Lille) à demain.

lundi 18 mai 2009

Saint Louis MO - Springfield IL







18 Mai 2009 : Saint Louis MO – Springfield IL: 5348 miles
Salut, nous ne sommes pas encore très sûrs de notre étape de ce soir car, comme vous avez pu lire hier, nous sommes assez proches de Chicago maintenant. Nous avons donc décidé de profiter au maximum de la 66, si nous arrivons à la retrouver en sortie de St Louis car c'est quand même un sacré bordel sans nom ces grandes villes américaines qui n'en finissent pas et dont les autoroutes se croisent un peu partout, nous ne sommes plus dans les années 30 où les autoroutes n'existaient pas et la seule voie à emprunter pour aller du Nord au Sud-Est était la mother-road, enfin on dispose d'un Road-Book en français qui est très bien fait et d'une co-pilote de choc en la personne de Pat (elle éprouve quand même encore quelques difficultés à se repérer entre les points cardinaux, mais ça vient et elle devient assez efficace).
Pour les intéressés, le bouquin s'appelle « road book route 66 » il est publié aux éditions SPE , les auteurs sont Bertrand Vial et Régis Piau, je l'ai trouvé à la FNAC sur commande; encore un petit détail mais qui a son importance, il démarre de Los Angeles pour arriver à Chicago, donc pour ceux qui voudraient faire la route dans le sens inverse, il faut le lire à l'envers sans se gourrer. Je tiendrai ce qui restera de l'ouvrage à disposition des éventuels amateurs de Route 66.
Puisque je suis sur le sujet de la mother road, laissez moi vous donner mon opinion sur le sujet jusqu'à présent. Bon c'est vrai, c'est mythique et tout, ça fait replonger dans le passé et tout et tout...Bref rien à redire à ça si ce n'est que la partie que nous avons empruntée tous les 3 jusqu'à maintenant, qui je vous le rappelle commençait à Kingman Arizona, juste après le désert Mojave pour s'interrompre à Oklahoma City dans l'état du même nom et qui devait représenter environ 1200 miles des 2370 miles que compte la route d'Ouest en Est ne m'a pas apporté ce que j'en attendais vraiment : un dépaysement total et permanent ; à part la petite partie du début entre Hackberry juste après Kingman et Ashfork juste avant Williams en Arizona qui compte 88 miles et qui est complètement à l'écart de l'interstate 40 et où on a pris une grosse claque de « retour vers le futur » dans la figure avec d'abord et surtout le magasin-musée de Hackberry, puis Truxton, en finissant par Seligman et les musées des frères Delgadillo. Hé bien, à part cette partie isolée du monde, on est toujours « cernés » par la 40 qui est omniprésente dans cette partie des US, simplement parce qu'elle a été construite pour suivre le tracé de la 66, ce qui fait que vous prenez des petits bouts de nostalgie à chaque fois qu'un morceau de la route est accessible. Et puis parfois elle est tellement mal indiquée (puisque je vous rappelle qu'elle n'existe plus, elle a donc un autre numéro pour ses parties praticables et pour les autres portions elle n'en a même pas) qu'on se perd sur des routes qui n'ont rien à voir, il n'y a qu'à se souvenir de notre épisode sur une route pleine de graviers et d'ornières.
(interruption de la journée, j'écris à présent à 19h, la première partie avait été rédigée à 7h ce matin)
Je suis contraint de réviser mon jugement après cette journée où nous nous retrouvons en Illinois. Nous nous retrouvons à Springfield, l'Illinois est l'état où la route est la mieux indiquée de tous, on ne peut absolument pas la râter, de plus chaque visitor center propose une carte de la route 66. Cet état est le seul à proposer 2 tronçons de la route, l'une construite entre les années 1926-30 et les années 1930-40 et un second tronçon, qui est parallèle à l'interstate I-55, qui lui a été construit entre les années 1940 et 1977. Tout ça se passe entre Saint Louis et Springfield. Cette portion de route nous a apporté tellement de choses intéressantes entre les bâtiments, les vieux centre de villes, les brocanteurs, les concession Harley (non encore !!), les « points de vues » du type Cosy Dog etc..; que je suis bien contraint de dire que la 66 en Illinois vaut vraiment le déplacement.
Tellement que aujourd'hui, on a fait très fort car on a comptabilisé 160 miles pour un itinéraire qui n'en comporte que 106 miles en tout entre les 2 villes, nous couchons ce soir au Days-Inn de Springfield, la ville supposée de Homer Simpson, je dis supposée car je me suis renseigné à plusieurs reprises auprès de citoyens de la ville qui sont incapables de me certifier qu'il est bien d'ici le Homer.
La route à la sortie de Saint Louis a été très difficile à retrouver après que nous ayons perdu sa trace en allant visiter 2 concessions, dont le dealer « Doc's » qui a constitué une superbe collection d'objets autour de la harley qui vont de la moto, bien entendu, aux boucles de ceintures des années 50, bouquns d'époque, bibelots, etc..., une véritable caverne d'Ali Baba pour moi qui adore ce genre d'objets. Sinon, un accueil de chiens dans un jeu de quille, je pense qu'on ne retrouvera plus l'accueil d'hier de Todd à la concession de Festus;
On reprend notre route en empruntant le boulevard circulaire de Saint Louis, la I-270, qui se transforme à un moment donné en I-255 on laisse sur notre droite le Chain of Rocks Bridge (le fameux pont en métal qui comporte un angle droit en son centre qui empêchait la circulation facile des trucks du temps où elle battait son plein sur la 66 et qui est fermé à présent) et on franchit le Mississipi pour passer en Illinois sur l'autoroute, on sort exactement où j'étais sorti, sans le savoir hier soir et on retrouve la 66 15 miles plus loin à Pontoon Beach, après East Saint Louis. On ne la quittera plus de la journée, et je crois qu'on aura stoppé quasiment dans toutes les villes qu'elle traverse, là pour visiter un Antik Mall, ici pour y prendre un vrai café sur une petit place en carré comme il y en a assez souvent dans les petites villes d'amérique, ici encore pour acheter une bricole chez un broc, Pat m'a trouvé aujourd'hui un mignon petit personnage appelé Big Boy pour me rappeler que je dois faire régime au plus vite, il est très mignon et me ressemble c'est vrai, il semble être très connu des américains, puisque les gens se retourne sur lui en le désignant, un peu comme notre Bibendum Michelin en France.
Aujourd'hui il n'y a pas eu trop d'animaux trucidés sur les bords de route, à part un beau raton laveur intact entr'aperçu brièvement au détour d'un virage. Il faut dire qu'hier ça avait été le festival des Tatous écrasés (Karine, voir photo du blog d'hier), en plus on avait eu droit à une énorme biche, un sconse, des ratons, des espèces d'énormes rats également, enfin un peu de tout.
Notre petit périple reposant d'aujourd'hui nous mène tranquillement à Springfield, où nous trouvons super facilement notre hôtel où il y a de la vacancy, tout plein de chambres libres, la ville étant à taille humaine et taillée à l'américaine, toutes les rues étant à angle droit, orientées Nord-Sud ou Est-Ouest. Ce n'était pas le cas hier de Saint Louis, qui ressemble à une ville européenne, tant c'est la pagaille, pour s'y retrouver si on n'a pas de Gps.
On pause un court instant à l'hôtel, allons visiter le Cozy Dog Drive In qui n'est qu'à 2 miles de là et qui est rempli de petits souvenirs de la route 66, j'en profite pour acheter une carte postale représentant 2 cozy dogs (ce sont des saucisse de hot dog, recouvertes d'une espèce de pâte à beignet, trempées dans la friture le tout planté sur un bâton, façon bâton de ski) sur une moto sur la route 66, Pat et moi en fait.
Ensuite descendons dans le down town, tout droit après le Cozy Drive-in pour y déguster une bonne margarita en terrasse d'un café, revenons en direction de l'est de la ville pour tenter, au jugé de retrouver le super marché « Shop and Save » que Pat avait repéré, ce faisant, nous nous égarons un peu dans le quartier noir de la ville assez étendu à partir de 2 ou 3 blocs du down town, et bien planqué des grands axes de la ville, ce qui nous faisait penser à une ville sans misère, un peu comme les petites agglomérations que nous avons traversées depuis que nous sommes entrés en Illinois. Nous finissons par nous retrouver pile-poile au bon endroit et achetons quelques fruits et yaourts pour le dîner de ce soir. Il faut dire que nous avons fait fort à midi en nous arrêtant chez Tony's, un petit restaurant familial à Carlinville où pour ma part, je me suis enfilé un croissant (oui un vrai comme chez nous, je ne pensais pas que ce serait ça) au roast-beef accompagné de frites auxquelles je n'ai pas touché tandis que Pat, voyant arriver sa Taco Salad, s'écriait « ouah j'ai vu un truc énorme arriver, mon dieu c'est pour moi », ça ne l'a pas empêchée de tout ingurgiter à part un bout du taco, comme une véritable morfal qu'elle est.
Retour à l'hôtel pour nous reposer de notre très dure journée, surtout être en forme pour l'étape de demain, parce qu'on doit encore parcourir les 218 miles qui nous séparent de chicago et on a encore 3 jours pour faire tout ça..
Mot du jour de Pat : Springsteen au lieu de Springfield