20 Mai 2009 : Joliet IL – Chicago IL : fin de la Route 66 les compteurs affichent 5582 miles parcourus, soit en kilomètres, 8983, le tout en 20 jours, soit une moyenne journalière de 449km.
C'est avec un gros pincement au coeur que nous rendons nos machines chez EagleRider, 1301 South Harlem Street à Berwyn, Illinois vers 17h30, les pleins sont faits à la station juste à côté de là, elles n'ont rien, sauf la mienne qui bouffe un peu d'huile, environ 1 litres au 2000 miles et qui fait aussi un bruit de culbuteurs depuis Memphis, celle de Dominique fonctionne parfaitement.
Nous avons décollé petitement ce matin pour nous rendre à la concession Harley de Joliet dont l'emblème comprend une reproduction des Blues Brothers, nous bénéficions d'un super accueil de la part de la petite Laure qui offre quelques cadeaux à Pat et au moment de payer nos articles, un pin de la concession à chacun d'entre nous. Nous avons trouvé un certain nombre d'objets soldés à 50% qui serviront à faire des petits cadeaux quand nous serons reçus chez des amis (qu'on se le dise ! Mais chez des vrais amis, hein) en plus des 2 chemises pour aller bosser pour 53$ taxes comprises et Domi, un superbe gilet en cuir bradé à 100 dollars. Pendant que Pat scrutte le coin des « Sales » comme elle le fait à chaque concession, je me contente d'un tour rapide aux Restrooms comme d'habitude et je fais le contrôle des huiles aux motos, maitenant qu'elles sont bien chaudes, car sur les modèles 2009, le contrôle ne se fait plus qu'à chaud, moto béquillée ou non.
Au moment de repartir, Pat se fait arrêter par un cop en flagrant délit de prise de photos non autorisées de son véhicule, elle a droit à une arrestation immédiate et à une fouille en règle les mains sur le capot de la voiture qu'elle avait tant voulu photographier au grand contentement de ce salaud de flic, beaucoup plus fort et armé que moi, alors je le laisse faire, on ne sait jamais et j'en profite pour immortaliser l'instant, mais à moi il ne me fait pas d'histoire, à croire qu'il n'en voulait quà Pat, j'ai pas compris. Finalement il la laisse en libertéet ne lui colle même pas d'amende et nous reprenons notre route pour récupérer la 66 à Joliet et enfin la terminer. C'est chose faite avec un tout petit peu de difficultés, mais la route est tellement bien repérée par les panneaux Historic route 66 que c'est presque un jeu d'enfant ensuite pour la suivre même à l'intérieur du down town de Chicago.
On repasse devant l'endroit où la reproduction des Blues Brothers en train de danser se trouve sur le toit d'un petit local, c'est en fait, le point de péage à l'entrée d'un parc situé le long d'une rivière qui coule dans Joliet, peut-être la Chicago River, puis on continue en direction de Chicago, en passant pas Darwyn, en évitant certains travaux qui provoquent quelques détours pour récupérer la route un peu plus loin. L'état de la route qui n'était déjà pas fameux s'empire encore au plus on s'approche de Chicago où elle devient un véritable martyr pour le motard, c'est une catastrophe car il faut s'acharner à éviter les trous, les plaques d'égout, les travaux non signalés et laissés en plan sans espoir de finition.
On finit à quelques blocs de la terminaison finale de la Mother Road, par la perdre, je n'ai pas encore compris comment ça s'est fait et on se retrouve sur la highway qui longe le lac Michigan et qui porte le nom de Lake Shore Drive en remontant vers le nord afin de laisser derrière nous le down town et sa circulation de folie. Nous faisons une pause dans un restaurant de la ville et déjeunons tous les 3 d'une salade des plus light, c'est bien la première fois que ça nous arrive de trouver ce genre de salade sans qu'il y ait par dessus tout un assortiment de poulet frit, ou autre ingrédients caloriques américain.
Le GPS nous mène jusqu'à notre 1er hôtel, le Days Inn situé à Melrose Park par des voies qui sont entièrement défoncées, les joints des plaques de béton qui servent à la fabrication de 90% des voies routières aux USA (hors interstates) sont complètement massacrés par endroit par la circulation intense qu'il y a sur toutes les avenues de Chicago et sa banlieue, ce qui provoque des trous énormes, à rouler comme ça au quotidien sur ce genre de routes, je suis sûr qu'on arriverait à casser un cadre de motos très rapidement tellement les chocs que nous faisons subir à nos machines et à nos dos acessoirement sont violents. J'ai même vu aux abords de l'aéroport, un changement de voie où le raccord entre les 2 bandes de béton pouvait contenir intégralement un pneu de moto sur toute sa largeur, ce qui fait que si on n'y prête pas attention en changeant de voie à cet endroit en bécane, hé bien, on se retrouve par terre aussi sec. Vous avez compris qu'il faut être extrèmement vigilant et que du coup, à part suivre le GPS et l'état des voies de circulation, je ne vois plus grand chose de paysage. C'est la grande ville de toute façon et hormis le down town où culminent partout d'impressionnant gratte-ciels, il n'y a pas grand chose à voir, ce que je sais c'est que ce n'est pas Monument Valley cet endroit, et ce n'est pas non plus Memphis, l'architecture fait penser aux quartiers londoniens avec ses maisons rangées les unes après les autres et qui se ressemblent toutes. Chicago est la troisième ville des états unis par sa taille et son étendue je crois.
Nous déposons notre merdier intégral dans la chambre que j'avais retenu il y a un an en préparant ce voyage et nous repartons en direction de l'aéroport où nous allons récupérer une voiture de location que j'ai également pré retenue de France, le seul problème c'est que la location a été faite du 21 à partir de 11h au 27 Mai et que nous sommes le 20 Mai et qu'il est 15h30. No problem pour la nana qui nous accueille au comptoir de Alamo National, elle nous facrture une journée supplémentaire et le tour est joué. Il n'y a plus qu'à aller sur le parc immense et choisir dans la partie des voitures « mid-size » celle qui nous plait et de partir avec, les clés sont dessus, un arrêt à la cabine, genre station de péage d'autoroute pour un contrôle des documents de location et nous sommes repartis, Dom et moi avec les motos, Pat au volant d'une superbe Dodge rouge dont je n'ai pas encore trouvé de quel modèle il s'agissait mzis c'est une 4 places, on dirait une Dodge Charger en plus petit.
Nous nous rendons directement à la concession Harley de Darwyn, là où est situé Eaglerider afin de leur rendre, avec une demi journée d'avance, nos 2 Electra Glide Classics, merci le GPS. L'agglomération de Chicago est transformée en un énorme bouchon, il nous faut donc près de 50 mn pour parcourir les 15 miles qui séparent l'aéroport de la concession de Darwyn et il est 17h passéses lorsque nous y arrivons en pensant trouver porte close, en fait EagleRider est ouvert jusqu'à 20h du Lundi au Mercredi et ferme plus tôt les 3 autres jours. Les motos sont rendues et contrôlées par le petit jeune qui nous les avaient remises il y a 20 jours, nous troquons avec lui en échange de 2 stikers Morfals, 3 pin's de la route 66 estampillés EagleRider. Ils sont normalement à vendre 5,99$ plus les taxes de 11% environ mais comme on lui a laissé nos 2 casques et les autocollants, il nous les refile en douce de son boss. Un petit tour à la concession voisinne et nous sommes repartis en direction de l'hôtel pour un petit change et récupérer les guides de Chicago et de la route 66, Pat (chargée de tout ce qui est animations touristiques) nous trouve le programme de la soirée :
dîner chez Miller's Pub (un pub très connu où les prix pratiqués sont corrects pour une grande ville et où un certain nombre de vedettes plus ou moins connues de nous sont passés en laissant photos et/ou autographes sur les murs), ambiance et bouffe sympa et pas comme d'habitude, j'ai mangé un croustillant aux épinards et féta accompagné de riz pilaf, c'est pas tous les jours aux US je peux vous le dire. Nous dînons pour 85$ tout compris (4 bières, à 5,45$ tout de même, et desserts compris)
Spectacle au Buddy Guy's Legends où nous assistons pour 10$ par personne à un concert de Joanna Connor, une grosse dame qui manie la guitare électrique à la façon de Poppa Chubby et qui y ressemble d'ailleurs physiquement et dans son style. Elle nous abreuve d'excellentes reprises des grands classiques de ZZ Top à Sex Machine, Pat a réussi à boire sa margarita , tout va bien
En plus ces 2 endroits sont situés dans la même rue à plusieurs blocs d'intervalle, dans Wabash Street, sous la ligne du métro aérien, c'est rigolo de circuler entre les piliers en ferraille du métro, on se croirait dans le film des Blues Brothers
Retour à l'hôtel, situé quand même à 18 miles à l'ouste et dodo
dit bélo,vous devriez rester quelques semaines de plus parce que apres on auras plus rien a lire, à moin que tu fasses un bouquin(qui je pense tu serais capable de faire)
RépondreSupprimerfab & jpv
grosses bises de ritou
RépondreSupprimertes textes sont trés detailleés peux tu aussi le faire pour tes moments charnels avec patricia merçi d avance