27 Mai 2009 : Départ pour la France
Hé oui, enfin !, dirons certains, arrivé le grand jour du retour vers la France
Pour nous, ce n'est quand même pas de gaîté de coeur que tous les 3 nous nous réveillons à 5h30 (je suis éveillé depuis 2h20, ce qui me remet à l'heure européenne pour ce qui me concerne) en vue de notre préparation pour le grand départ. Oui, nous sommes contents de retrouver nos familles respectives, et puis yen a marre de la cohabitation mais nous espérons déjà pouvoir revenir au plus vite aux US, Pat et moi, c'est devenu une drogue.
Il n'y a que la bouffe et les grandes villes que je ne regretterai pas, bien qu'il faille quand même dire que, ayant circulé hier toute la journée dans la banlieue et aussi dans la petite périphérie de Chicago, cela n'ait pas été comme une journée de circulation dans Paris et sa banlieue, beaucoup d'espace pour rouler, une circulation rendue fluide par la façon de conduire des américain tout en douceur et dans le respect des limitations de vitesse (tout le monde roule en même temps), font que tout ça se passe sans difficulté notoire et que cela devient presque même agréable, en tout cas pas vraiment une corvée si on se contente d'emprunter les highways sans aller se perdre sur les autoroutes (Interstates) qui sillonnent la ville et qui sont souvent saturées presqu'à toute heure.
Donc nous sommes prêts, grâce à Patricia, dès potron minet, comme dirait l'autre, ce qui fait que, comme je suis un road captain hors pair, nous ne nous sommes pas égarés comme je le craignais du fait du manque de GPS et que nous arrivons chez Alamo-National pour rendre l'auto à 7h30 du mat' et à 8h00, nous avons enregistré nos bagages, une véritable formalité : nous avons été aidés par quelqu'un de charmant qui nous a assistés pour nous enregistrer sur l'ordinateur en self service, passage des passeports à lecture optique dans le lecteur optique, justement, et édition des bordereaux pour les bagages et des boarding-pass pour nous en 2 temps 3 mouvements, par contre pour les bagages, pas question de balance sophistiquée comme à Roissy, mais le type les sous-pèse et refait la manoeuvre au moins 2 fois pour mon sac et valide le tout, chouette nous sommes clean et nos bagages ne dépassent pas les 50 livres américaines autorisées, ce qui fait 23 de nos kg; et après une fouille en règle pour moi (rien à voir avec celle que les agents de sécurité français peuvent faire, ici c'est les US, on ne rigole pas avec la sécurité et j'ai droit à la palpation totale, il ne manque que la fouille rectale) nous sommes en salle d'attente de notre vol à la porte E15 pour un embarquement prévu à ....10h20 !! Merci Pat, j'ai tout le temps pour écrire mon road-book.
Depuis hier soir, je sais pourquoi le GPS ne fonctionne plus, c'est une soudure de la préparation de Jean-Marc qui a cédée au niveau du socle du Tom-Tom et donc il n'y avait plus d'alimentation, l'appareil a fonctionné sur sa batterie toute la journée d'hier et a déclaré forfait avant la fin de notre périple.
Heureusement que cela ne nous est pas arrivé avant, vous vous rendez compte, nous n'aurions pas pu visiter nos 7 concessions, portant le nombre total des dealers Harley visités à plus de 30, ce qui n'est pas un record car je crois qu'en 2003 avec Yves, nous en avions vu beaucoup plus en seulement 24 jours.
Nous décollons à l'heure prévue, soit 10h50 et arrivons sans encombres à Mineaplois au Minesota pour notre escale qui n'en finit pas de durer, car notre avion pour Paris vient d'afficher un retard au départ de presque 3 heures pour un problème technique, notre arrivée est du coup repoussée à 11h50 demain matin au lieu des 9h prévus au départ.
Nous allons déjeuner une dernière fois américain dans un des nombreux restaurants de l'immense galerie commerciale que compte l'aéroport de Minneapolis, nous faisons modeste dans la salade et un petit dessert pour les garçons (une excellente glace au chocolat avec des morceaux, hum c'est bon) et rien pour Pat qui a décidé de commencer son régime de fin de vacances. Elle décide également de se faire coiffer pour mettre à profit cette attente interminable qui commence, et se rend chez le coiffeur voisin (Airport Barber Stylist s'il vous plaît), où elle se fait faire une teinture et une coupe de cheveux par une jolie immigrée afghane au doux prénom de Sabiha, il lui en coûtera la modique somme de 121$, pas donné quand même le coiffeur aux US (pour ma part, ma tonte chez le Barber Shop ne m'avait coûtée que 12 bucks). Je passe en revue au moins 5 fois tous les commerces de la galerie et je remets à jour toutes mes notes prises au fil des jours et qui ont servies à alimenter mon blog, afin d'être le plus précis possible sur l'ensemble du voyage pour ainsi, plus tard, pouvoir, en les relisant me remémorer celui-ci jusqu'au moindre détail, comme je l'ai fais jusqu'à présent en prenant des notes manuscrites dans des carnets de voyages.
C'est vraiment super quand vous relisez ces récits d'aventures personnelles quelques années après les avoir vécues, ça rappelle en général des souvenirs agréables et c'est génial, bien mieux qu'un album de photos.
La compagnie aérienne Delta Airlines pour s'excuser du retard du vol nous offre généreusement un bon d'achat de 10$ pour aller dîner dans l'aéroport si on le souhaite (mon dernier repas le plus dégueu d'amérique, un bout de pizza végétarienne imbouffable, heureusement que j'avais pris un cookie en guise de dessert) pas vraiment qu'on avait faim mais ça permet de passer le temps car c'est très long de poireauter pour rien, moi encore j'avais mon road-book à mettre à jour mais les autres....
L'heure de l'embarquement arrive enfin à 20h15 après les réparations faite à notre Boeing 767 (un problème d'électronique semble t'il) et nous décollons enfin à 20h53.
Pas terrible de se dire que l'engin vient tout juste d'être réparé et qu'il est déjà en l'aire à plus de 11.000 mètres d'altitude.
Je n'arrive pas à fermer l'oeil de la nuit, si on peut dire, et je mâte le1er film de la soirée pour m'y aider sans succès, on nous sert à vitesse grand V un repas tout aussi dégueu que mon bout de pizza de l'aéroport, là encore, je suis sauvé par le gâteau en guise de dessert et le petit bout de fromage aseptisé sur mes crackers pour me rattraper (moi aussi je commence un régime).
Quleques heures plus tard nous sommes à nouveau sollicités, cette fois avec un petit déjeuner assez bouratif composé d'un pain rond tiède absolument lourdingue et d'une banane pas mûre (c'est comme ça que je les aime) arrosé d'un café « chirloute », notre dernier café américain de ce voyage, et d'un jus d'orange.
Atterrissage à Roissy à 11h50 sans histoire et un voyage assez mouvementé car nous avons subi beaucoup de perturbations pendant les 2 premiers tiers du vol.
Le temps de m'éclipser au toilettes avant de passer la douanes physique et je retrouve Pat qui a déjà récupéré tous les bagages, nous passons le poste de contrôle des bagages comme une lettre à la poste, les 3 douaniers préposés étant déjà trop afférés avec des clients pour s'appesantir sur nos sacs qui contenaient quand même de quoi bien se faire remonter les bretelles.
Notre ami Phiphi du blog nous attend (depuis 3 bonnes heures car il n'a pas consulté à temps sa messagerie portable où nous lui avions laissé un sms pour le prévenir du retard de notre avion) en brandissant une pancarte comme dans les films où il est écrit : « Mrs Arley et Mme David Son de l'Agence Morfals » - Nous sommes morts de rire
Retour au bercail dans les 14h30 chez Phiphi où nous échangeons sur notre voyage et les questions vont bon train, nous offrons quelques présents ramenés d'Amérique pour remercier Phiphi et Nicole de nous avoir conduits et ramenés de Roissy.
Une étape à Armentières permet à Pat de récupérer sa bécane qui est maitenant revêtue de sa nouvelle livrée blanche sâtinée et noire mat et de faire ses premiers tours de roues avec cette « nouvelle » superbe machine qui a fait tant d'envieux chez Time Killer pendant le mois où elle y a été exposée, bel ensemble à voir évoluer sur la route.
AH ce PHIPHI quel bout en train !!!!, tu peux m'envoyer des photos de la bécanne de ma blonde préférée ???
RépondreSupprimermerci bises et à très bientôt
Retour bien organisé, coiffeur et accueil personalisé à l 'arrivée avec un chauffeur pour attendre nos bikers
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